Les délégations régionales de l'O N A T ....une fois pour toutes
Nous n'avons jamais parlé de ces délégations depuis le début de ce blog
Et pour cause !!
_à Moknine le délégué n'a jamais répondu à nos fréquents appels lors de notre arrivée sur place ;Il demeurera intouchable pendant tout le temps de notre séjour
Nous avons décidé de rester plutôt avec les artisanes qui nous ont fait comprendre que la délégation était particulièrement attentives à celles à même de faire des cadeaux laissant hors champs les plus démunies
Mais alors à Kasserine ce fut le pompon:
en maraude dans cette ville depuis le début de l'après midi, à la recherche de contacts ,nous tombons par hasard sur un joli petit bâtiment propret qui attire tout de suite notre regard c'est le "village des artisans", ravis nous nous approchons de l'entrée principale : fermé, volets baissés, grille bouclée ..Qu'à cela ne tienne, nous contournons le bâtiment confiants dans notre bonne étoile ;Sur le côté la grille est ouverte ainsi que la petite porte au fond de la cour. Nous entrons, quelques produits jonchent le sol, natte, paniers, poufs… ça y est, nous sommes au bon endroit ! Surgit alors un personnage en costume sombre et cravate, petit, rondouillard, lunettes noires alors que nous sommes à l’intérieur, qui nous laisse croire soudain que nous sommes tombés dans une série policière de mauvaise qualité. Tout sourire néanmoins, nous nous approchons pour nous présenter. Mais voila que le personnage ne nous en laisse pas le temps et sur le ton de l’invective la plus agressive nous demande ce que nous faisons là à observer les produits entassés par terre
« ces produits nous intéressent, nous souhaitons voir
les artisans qui les fabriquent pour leur proposer, de les inclure dans notre
projet » tentons nous de lui expliquer notre personnage hausse le ton et
manque de s’égosiller en nous assénant que nous ne pouvons pas regarder les
produits avant d’en avoir demandé l’autorisation à l’artisan qui en est l’auteur.
« Nous ne demandons que ça » tentons-nous.
Mais ce n’est pas le moment, il aurait fallut prendre
rendez-vous, le prévenir et surtout venir le voir dans son bureau, deux étages
au dessus. Là nous ne sommes pas dans le cursus normal de la procédure
semble-t-il. Cette fois nous ne sommes plus dans une série policière mais dans
le pire des commissariats de police de l’ancien régime. Et nous nous heurtons à
un refus absolu d’établir le moindre dialogue. Nous n’avons plus qu’à partir et
déserter cette maison déjà vide de toute sensation de vie. En partant, nous
levons la tête ou se trouve le « Bureau », nous apercevons alors
penché au dessus du palier des ombres que tout ce tapage a finit par faire
sortir de leur tanière administrative.
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